Trailer

Devlog

Gougoul Downfall

Durée de conception : 6 mois

Survival horror, Jeu de réflexion, Jeu d'aventure, Drôle

2025

Aperçu

Gougoul Downfall est un jeu d’horreur narratif en vue à la première personne, mêlant exploration, survie et éléments de puzzle. Créé à l'origine comme un projet humoristique inspiré par l'univers du streamer Locklear (créateur de contenu sur Twitch avec 2,3 millions d'abonnés), ce jeu oscille entre une ambiance horrifique et des références absurdes.

En effet, j’ai conceptualisé ce jeu dans l’optique que l’influenceur en fasse un live et réagisse à ce que je lui avais préparé. Vous l'aurez compris, mon objectif était de développer un univers déjanté et horrifique autour de ses lives, afin de créer du divertissement et de faire réagir les viewers lors de son test.

Le joueur incarne donc Locklear lui-même, piégé dans un laboratoire souterrain à la suite d’un live urbex qui tourne mal. Son principal antagoniste ? Gougoul, son modérateur le plus fidèle, devenu entité monstrueuse après une expérience scientifique ayant mal tourné.

Lore

L’histoire repose sur un mélange d’horreur psychologique et de comédie. Le professeur Razair (personnage que l’on découvre peu à peu au cours du jeu, mais avec lequel on n'interagit jamais réellement) se lance, au cours de ses recherches, dans l’étude des neurosciences afin de comprendre les liens entre la conscience et les mécanismes cognitifs humains. Plus précisément, il cherche à expliquer pourquoi les informations contenues dans le cerveau ne peuvent être transférées dans un ordinateur, à cause d’un problème lié au séquençage de l'ADN.

Cette quête va le mener à une découverte incroyable, mais aussi à son expulsion de l’université, après avoir mené des tests sur de véritables êtres humains. Il poursuit alors ses recherches en effectuant plusieurs expériences sur des inconnus qu’il kidnappe dans la ligne de métro Mag. Son laboratoire se trouve sous le métro, où il tente de créer une connexion stable entre le cerveau et l’ordinateur. Ses recherches le conduisent à rencontrer Gougoul, un jeune homme qui réunit tous les critères nécessaires à son expérience.

En parallèle, plusieurs mois passent, et Locklear décide de diffuser un live urbex qu’il devait réaliser en duo avec Gougoul, qui ne donne plus de nouvelles. Ce live s'avère être un piège, et Gougoul (déjà transformé à ce stade) prévoit de profiter de ce moment pour kidnapper Locklear et lui voler tous ses abonnés. C’est à ce moment précis que se déroule l’action du jeu.

Gameplay

L’ambiance du jeu oscille entre un style found footage VHS, renforçant l’immersion dans l’horreur, et une narration décalée remplie de clins d’œil aux streams de Locklear. Le gameplay en lui-même mêle exploration et énigmes : Locklear dispose d’une caméra lui permettant de détecter et d’enregistrer des anomalies, un élément essentiel pour progresser et comprendre le mystère entourant le laboratoire. Par ailleurs, l’environnement est interactif, avec des objets manipulables et une physique réaliste apportant de la profondeur aux énigmes. L’infiltration et la fuite jouent donc un rôle clé, car le joueur devra résoudre une série d’énigmes étroitement liées au développement du lore, tout en faisant face à des ennemis appelés mutations. Ces créatures possèdent chacun des mécaniques spécifiques, via un pathfinding avancé, ou grâce à des stratégies et règles particulières.

Level Design

L’aventure se divise en plusieurs sections distinctes, allant d’un métro abandonné aux profondeurs d’un complexe souterrain. Chaque zone est conçue pour renforcer la sensation de claustrophobie et d’inconnu, avec une attention particulière portée à l’éclairage et aux effets visuels. Le Level Design guide le joueur en jouant sur la verticalité et les passages labyrinthiques, tout en intégrant des éléments interactifs permettant d’adapter la progression en fonction des choix effectués.

Ennemis et IA

Les mutations, résultats des expériences menées dans le laboratoire, incarnent la menace principale du jeu. Chaque créature (en réalité contrôlée par Gougoul) possède son propre comportement : certaines patrouillent et réagissent au bruit, tandis que d’autres chassent de manière proactive. Le bestiaire inclut des références humoristiques, comme une entité à l’apparence emoji-esque ou un rat géant inspiré des streams de Locklear, mais conserve une dimension inquiétante grâce à un design dérangeant et des animations fluides.

Système de Fin et Rejouabilité

L’une des particularités de Gougoul Downfall réside dans ses 14 fins différentes, déterminées par les choix et découvertes du joueur. En outre, à la manière de jeux à choix tels que Detroit: Become Human ou The Stanley Parable, la progression est non linéaire, permettant d’explorer diverses issues à l’intrigue. Ce concept est poussé à l’extrême, et certaines fins sont humoristiques, tandis que d’autres offrent des conclusions plus sombres, renforçant l’envie de rejouer pour découvrir tous les secrets du jeu.